Avec philosophie

Notre rapport à la nature se fonde sur la distinction entre nature et culture. Face à la crise climatique, ne faut-il pas dépasser ce "Grand partage" ?

Au 17e siècle, deux positions en apparence très différentes concernant la liberté de l'homme s'opposent : d'un côté, la pensée cartésienne du libre arbitre, et de l'autre, une vision déterministe théorisée par Spinoza. De quel paradigme avons-nous hérité ?

En 1966, Michel Foucault publie "Les mots et les choses" dans lequel il annonce la "mort de l’Homme". À la fois sujet et objet du discours, l’homme se révèle être une invention récente qui disparaît peu à peu au profit des structures, des formes et des systèmes…

L'histoire de l'humanité est-elle cyclique ? Ou bien linéaire, tendue vers le futur, prévisible par la connaissance ?

Comment définir l'humanité ? L'homme a-t-il une essence une et universelle ? Se pense-t-il à partir d'une ontologie moniste ou dualiste ?

En raison d’un appel à la grève, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos contenus habituels. Nous vous prions de nous en excuser.

En raison d’un appel à la grève, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos contenus habituels. Nous vous prions de nous en excuser.

Les Jeux olympiques nous obligent à y réfléchir sur la relation entre le jeu et le sport. Ce sont des "jeux", mais le sport est-il vraiment un jeu ?

"Le Joueur" est un roman de Dostoïevski paru en 1866. Tendu entre rationalité et irrationalité, bien et mal, liberté et fatalité, au carrefour des grands enjeux politiques et philosophiques de l’époque, le jeu dostoïevskien déstabilise...

"Le goût de la compétition, la recherche de la chance, le plaisir du simulacre, l'attrait du vertige apparaissent certes comme les ressorts principaux des jeux, mais leur action pénètre immanquablement la vie entière des sociétés." Écrit Roger Caillois en 1958.

Notre siècle serait celui du règne de l'individualisme. Ainsi sont pointés du doigt la précarisation de nos liens et une prétendue fragmentation de la société. Mais qu'en est-il vraiment ? Placer l'individu au centre ne permet-il pas d'être plus attentifs à nos droits ?

L’amour est souvent perçu comme la chose qui nous tombe dessus sans prévenir. Or, on ne tombe pas amoureux de n’importe qui, n’importe comment et n’importe quand. Faut-il y voir une certaine maîtrise (même inconsciente) de l’amour ?

Comment les individus sont-ils liés et font famille ? En quoi ces liens familiaux défavorisent-ils les femmes ? Comment corriger les inégalités construites entre les membres d'une famille ?

L'amitié est-elle une forme d’amour appauvrie ? L'amour est-il une amitié exagérée ? Comment se posait la question de la philia dans l’Antiquité grecque ? Quel est le lien avec notre conception moderne de l’amitié ?

Comment comprendre la logique et la mécanique de l'isolement social ? Sans réduire la spécificité des parcours des individus isolés, les données produites par la tradition sociologique - Durkheim, Castel - permettent de comprendre les causes de ce phénomène.

Pour profiter pleinement de la surprise, tout est une question d'équilibre. Entre la volonté de contrôle pour éviter toute déception, et la nécessité de se laisser porter par ce qui vient - parce que sinon ce ne serait plus une surprise, la disponibilité à la surprise ne serait-elle pas un art ?

La marâtre fait peur lorsque nous lisons les contes de fées : très souvent, elle est une sorcière. La sorcière marâtre, c’est la femme qui vieillit, qui paraît plus autoritaire et moins soumise. N'est-elle pas avant tout une femme malheureuse dans un monde où vieillir est mal perçu ?

En plus des procès, c'est à travers les contes populaires et dans les mythes que nous connaissons les sorcières. Prophétesses, elles savent tout, ogresses, elles mangent tout, même les enfants. Que nous disent ces représentations ?

Les femmes qui usaient des baguettes et potions, lançant des sorts et effrayant les enfants, ont-elles vraiment existé ? On connaît les portraits faits de ces femmes lors des procès de sorcières. Mais qui étaient réellement ces "sorcières" derrière ces accusations ?

Entre le poststructuralisme, la revue "Tel Quel" et les évolutions théoriques touchant le langage et la littérature, impossible de nier l’extraordinaire impulsion théorique des années 1960 et 1970 en France. Peut-on pour autant unifier ces divers travaux en une "époque théorique" ?