Carte blanche à Raphaël Barontini

C’est précisément dans le cadre du programme « Un artiste, un monument » : We could be heroes que le Centre des monuments nationaux donne carte blanche à Raphaël Barontini qui présente son regard contemporain sur des combats que l’évènement Oser la liberté éclaire jusqu’au 11 février. L’artiste investit actuellement le Panthéon avec une installation monumentale (textiles, sérigraphies, bannières et drapeaux) mettant en scène la traite négrière et plusieurs personnalités féminines et masculines ayant œuvré en faveur de l’abolition de l’esclavage. Il crée aussi un moment collectif fort à dimension performative le 3 février avec quarante musiciens d'un groupe de carnaval antillais, précédée d'une pièce sonore par le musicien et producteur Mike Ladd. C’est aussi son panthéon musical qu’il dévoile dans notre studio, avec notamment Et Common, Mario Canonge, Bernard Lubat, Akiyo ou encore Sun Ra :

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Raphaël Barontini est né en 1984 à Saint-Denis où il vit et travaille actuellement. Artiste engagé, il trouve son inspiration dans l’hommage aux figures des mouvements historiques de libération. Mêlant photographie, sérigraphie, peinture et impression numérique, il déploie une peinture en mouvement qui questionne son statut dans le musée et l’espace public et pose un autre regard sur l’histoire. Son art métissé et baroque aboutit souvent à des œuvres oniriques et lumineuses.

Exposé dans le monde entier, il évoquera sans doute son exposition I live a journey of a thousand years au Currier Museum of Art de Manchester de mars à juin. Il sera aussi en résidence à la Villa Albertine, à la Nouvelle-Orléans de mars à mai.