Coiffeur : les coulisses d'un métier

Diminu’tif. Sam Decoiff. Imagin’hair. Les coiffeurs et leurs salons nous ont prouvé pendant des années qu’ils étaient les rois du jeu de mots. Au-delà de ce penchant pour la blagounette, ils et elles réalisent un métier d’utilité publique.a preuve c’est que pendant les confinements à l’époque du covid, ils ont parfois été classés en commerce essentiel. Alors entre le métier tel qu’il était historiquement, l’évolution de la profession aujourd’hui, la relation avec son coiffeur... je vous propose de tout savoir. Et si vous voulez pas, ben... ainsi soit Tif. OU Pas d’accord ? Et ben faudra tiff hair.

La preuve pendant les confinements : à l’époque du Covid, ils ont parfois été classés en commerce essentiel. Alors entre le métier tel qu’il était historiquement, l’évolution de la profession aujourd’hui et la relation avec son coiffeur, Jehanne vous révèle tout sur cet univers capillaire. Et si vous ne voulez pas, eh bien, ainsi soit Tif, sinon, faudra tiff hair.

Histoire du coiffeur et du salon de coiffure

Le métier de coiffeur ne date pas d’hier. À l’Antiquité, déjà, les hommes viennent se faire couper les cheveux et soigner leur barbe**. Mais pour les femmes, tout se passe en coulisses. Ce sont les servantes qui coiffent.

Le salon de coiffure comme on le connaît aujourd’hui est né en 1888. On est en Amérique, dans la petite ville de Rochester. Une certaine Martha Mathilda Harper va proposer un concept révolutionnaire : coiffer les femmes dans une boutique.

Elle propose une formule jamais vue avec massage du cuir chevelu, shampoing et coupe. C'est un carton. Cette jeune entrepreneuse a un don pour le marketing : elle décide d’utiliser sa propre chevelure pour faire la promo de son salon. Et comme elle a des cheveux épais jusqu’aux chevilles, ça marche.

Les foules se bousculent pour venir chez elle : le salon de coiffure est né. Par la suite, elle ouvrira plein de salons sous le système de franchise, ce qui est hyper nouveau pour l’époque. Bravo Martha.

Coiffeur : un métier réinventé

Aujourd’hui la profession est “en crise”. Travailler debout toute la journée, ne pas avoir de week-end, tout ça pour un salaire pas mirobolant, sur le papier, les jeunes n’en veulent plus. C’est vrai pour plein d’autres métiers d’ailleurs, la génération Z sait ce qu’elle veut : bien-être au travail, moins de hiérarchie et puis, surtout, de l’écoute et de la liberté. Toutes ces choses qui sont peu, voire pas existantes dans un salon de coiffure traditionnel.

Du coup, on voit apparaître de nouveaux modèles. Déjà, pleins de coiffeuses et coiffeurs optent pour le statut d'indépendants. Soit en allant à domicile, soit en utilisant des nouveaux espaces, comme  les coworkings qu’on voit pousser un peu partout. L’idée c’est d’avoir un lieu cosy, cool et beau où plusieurs professionnels de la beauté indépendants se regroupent.

Cassandra, le coiffeuse de Jehanne, a monté son propre coworking comme ça, et franchement, l’expérience n’a rien à voir avec un salon traditionnel. On est chouchouté, on se sent écouté et le résultat est là.

Les salons de coiffures les plus WTF

Certains coiffeurs ont carrément décidé de bouleverser les codes de l’industrie en proposant des nouvelles expériences. Il y a par exemple un certain  Marc Dugast, créateur du concept de morpho-coiffure. En gros l’idée, c’est que la bonne coiffure, c’est celle qui harmonise la beauté intérieure et extérieure.

Pour y arriver, le coiffeur va faire une étude de la morphologie de votre visage et vous écouter raconter vos souhaits, votre personnalité et votre état d’esprit. Le résultat serait "la" coupe parfaite pour vous.

Sinon, la tendance est à l’hybride, un salon de coiffure augmenté d’un autre service. Par exemple, en Californie, ils poussent le chill encore plus loin et on peut boire un p’tit canon en allant chez le coiffeur. Attention à ne pas abuser de la boisson quand même.

Il existe aussi un salon de coiffure salle de sport. L’idée c’est que dans cet endroit, on redonne confiance aux gens... à travers le sport ou la coiffure ! Et puis enfin il y a aussi la youtubeuse Natoo qui a ouvert un salon de coiffure coffee shop.

La relation avec son coiffeur

Le sujet de la relation avec sa coiffeuse ou son coiffeur est intéressant. C’est vrai, parfois, on a l’impression de faire preuve d’adultère quand on va voir une autre personne. Il y a plein de vidéos drôles à ce sujet sur les réseaux qui montrent qu’une relation avec son coiffeur ou sa coiffeuse, c’est sacré. Le streamer Amine le clame d'ailleurs haut et fort.

D’après la psychologue  Stéphanie Léonard dans le magazine ELLE, si on ressent cette culpabilité quand on va “tromper” sa coiffeuse, c’est parce qu’il existe un lien de confiance très fort entre la pro et la cliente. À force de passer des heures à discuter, à partager des choses parfois intimes de sa vie, on a l’impression que sa coiffeuse c’est presque comme une psy.

C’est comme pour une relation amoureuse, c'est dur de trouver chaussure à son pied. Quand on trouve quelqu'un qui travaille bien et qui nous comprend, on s’engage limite dans une relation sur le long-terme. C’est pour cela que certains footballers sont parfois prêts à faire voyager leurs coiffeurs à l’autre bout du monde pour une petite coupe de printemps. Exagéré ? À vous de juger.

Conclusion

Vous l’aurez compris, le métier de coiffeur et le salon de coiffure ont beaucoup évolué à travers le temps. D’un simple besoin de se couper les cheveux à un vrai moment de bien-être, voire de psychologie, aujourd’hui, on prête attention au confort des clients et des pros aussi. Jehanne trouve cela génial parce que maintenant, elle, elle adore aller chez sa coiffeuse, c’est à chaque fois un vrai plaisir. On dit merci Cassandra !