À Marseille, la fondation Abbé Pierre va se porter partie civile dans l’affaire de l’effondrement d’immeubles qui avait causé la mort de huit personnes. En Seine-Saint-Denis, des communes créent un « permis de louer » pour lutter contre les marchands de sommeil. Ce soir on parle de lutte contre l’habitat indigne.
- Christophe Robert Délégué général de la Fondation Abbé Pierre
- Alain Gaulon Secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement
Depuis la rue d'Aubagne, à Marseille, et ses huit morts. Depuis ces images inqualifiables d'immeubles dans lesquelles vous ne feriez pas dormir votre animal de compagnie. On prend mieux conscience de ce que ça veut dire, pour presque un million de personnes, que de vivre dans un logement insalubre.
C'est pas comme si on découvrait que ça existe, mais un drame de ce type permet au moins, peut-être, d’accélérer des choses et de simplifier le maquis des procédures. C'est bien ce qu'a demandé aujourd'hui la fondation Abbé Pierre. Refaire 60 000 logements par an et éradiquer le problème en dix ans. Mais avant cela, comment pouvez-vous vous défendre ? Quel est le pouvoir du maire ? Pourquoi peut-on louer des endroits pareils ? Quel est l'obligation des préfets ? Comment les propriétaires ne sont pas poursuivis ? Il y a un arsenal juridique. Mais comment le rendre plus efficace ?
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