Derniers meetings des têtes de liste françaises avant les élections européennes du 9 juin

Elle veut croire que tout peut encore changer. A une semaine des élections européennes, la majorité présidentielle a affiché son optimisme hier à Aubervilliers près de Paris. 3ème et dernier meeting national pour la liste de Valérie Hayer. L'occasion pour elle et ses soutiens de faire passer un message aux militants : surtout, ne rien lâcher.

Aubervilliers qui accueillera également cet après midi le dernier gros meeting de la tête de liste des écologistes Marie Toussaint, à la peine dans cette campagne des européennes. Les sondages la placent en 3ème position à gauche avec seulement 5 à 6% des intentions de vote, loin derrière la liste PS Place Publique de Raphaël Glucksmann et après celle de la France insoumise emmenée par Manon Aubry. En 2019, lors des précédentes élections européennes, la liste des verts menée par Yannick Jadot était arrivée en tête à gauche avec près de 13,5% des suffrages. Derniers coups de collier également dans cette campagne des européennes pour le RN, toujours en 1ère position dans les sondages. La tête de liste, Jordan Bardella, sera en meeting cet après midi à Paris avec Marine Le Pen.

L'extrême droite également favorite pour ce scrutin européen en Italie. La cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, elle-même tête de liste de son parti Fratelli d'Italia, a rassemblé ses troupes hier dans la capitale pour appeller à voter afin de changer l’Europe.

Elections aussi au Mexique, présidentielle et législatives. Pour la 1ere fois aujourd'hui, c'est une femme qui sera portée à la tête du pays. Lors d'un scrutin qui se joue sur 1 seul tour, les Mexicains devront choisir entre Claudia Sheinbaum, la favorite, candidate de gauche, héritière du projet réformateur de l'actuel président Andrés Manuel López Obrador, et Xóchitl Gálvez, à la tête d'une coalition hétéroclite de partis d'opposition.

Les médiateurs qatari, américain et égyptien appellent Israël et le Hamas à finaliser un accord de cessez-le-feu sur la base du plan annoncé avant hier soir par Joe Biden. Pas simple pour le 1er ministre israélien, Benjamin Netanyahu coincé entre ses ministres d'extrême droite qui menacent de démissionner s'il accepte cet accord et des milliers d'Israéliens qui ne cessent de manifester pour réclamer la libération des otages. En tout cas pour l'instant, la bande de Gaza est toujours sous les bombes.