Que reste-t-il du trotskisme ? : épisode • 4/4 du podcast Le trotskisme

Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière) et Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire) lors d’ une conférence de presse le 12 décembre 2003 à Paris ©Getty - Jean-Luc LUYSSEN/Gamma-Rapho
Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière) et Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire) lors d’ une conférence de presse le 12 décembre 2003 à Paris ©Getty - Jean-Luc LUYSSEN/Gamma-Rapho
Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière) et Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire) lors d’ une conférence de presse le 12 décembre 2003 à Paris ©Getty - Jean-Luc LUYSSEN/Gamma-Rapho
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Quatrième et dernier épisode d’ « En quête de politique » consacré au trotskisme après 68 et qui aura fourni à plusieurs génération de jeunes français de quoi renouveler et alimenter cet idéel révolutionnaire qui était, au XIXe siècle et au début du XXe irrigué par l’idéal républicain.

Avec
  • Didier Leschi Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII)
  • Laurence Rossignol Sénatrice PS de l'Oise et ancienne ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes
  • Benjamin Stora Historien, auteur du rapport public "Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie" commandé en juillet 2020 par le président de la République
  • Janette Habel Politologue, chercheuse associée à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine
  • Pierre François Grond Historien

Le trotskisme après 68 n’a plus beaucoup de rapport avec Léon Trotski si ce n’est la commune détestation du capitalisme triomphant et du stalinisme mourant. Mais le libéralisme est venu faucher une petite partie des trotskistes qui se sont bien intégrés dans le monde des années 80. Leur créativité, leur agilité intellectuelle a servi l’industrie et la pub, au monde de la communication et des idées. La contre-culture gauchiste est devenue dominante. Dans ce dernier numéro d’"En quête de politique" Thomas Legrand et ses invités intéressent à la queue de comète du trotskisme après 68. Et à l’incroyable agilité qu’ont eu ceux qui sont passé par ce courant de pensée pour se fondre dans la société contemporaine ; Se faire ingérer par le capitalisme, la république et la social-démocratie mais aussi lui apporter une partie de ces idéaux, de ces reflexes anti autoritaire. Les trotskistes ont gagné une partie de la bataille culturelle mais n’ont jamais pu faire la Révolution.

Le livre d'Aurélie Marcireau :

«  Les petits matins rouges », Laurent-David Samama, L'observatoire

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