Franz Schubert
Les immanquables : Franz Schubert
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- « Le violoncelliste Miklós Perényi est de ces interprètes qui font passer, avant tout, ce qu’a écrit le compositeur, le message qu’il a entendu délivrer… Lorsqu’il travaille une œuvre, il attend patiemment que cette œuvre vienne à lui… » Pierre-Petit.30 mai • 58 min
- David Fray aurait voulu être chanteur, mais il découvre le piano à 4 ans.30 mai • 1h 34
- « Une chose qui caractérise Goode, c’est le retour aux valeurs du romantisme, comprenant la liberté d’expression, l’émotion profonde que dégage la musique et une technique si maîtrisées que l’on n’a nul besoin de la rappeler » (Washington Post).28 mai • 58 min
- À chaque concert du festival de Pâques de Deauville, les meilleurs chambristes se réunissent autour d’une grande œuvre et d'une œuvre contemporaine. Ce soir "La Truite" de Franz Schubert et "Ich ruf zu dir" d'Olivier Greif ainsi que l'"Ouverture sur des thèmes juifs" de Sergueï Prokofiev.20 mai • 1h 58
- Vaut-il mieux s’arrêter avant 9, ne pas achever sa 9ème ou ne pas commencer la 10ème ? Peut-on échapper à la malédiction ? Ou en faire un coup médiatique fumant ? 2ème épisode de notre petit feuilleton, avec les témoignages de Louis Spohr et de Franz Schubert.12 mai • 16 min
- Parmi les grands maîtres, Verdi est avec Schubert celui qui s’est le plus inspiré de Schiller. Nous le rappelons aujourd’hui avec "Luisa Miller" ou "Don Carlos". Mais n’oublions pas "le Chant de la cloche" de Bruch, "Les Idéaux" de Franz Liszt ou "La Fiancée de Messine" de Fibich.10 mai • 1h 22
- Le Quatuor à cordes de Hollywood a donné des interprétations magistrales de musique de chambre. Arnold Schoenberg leur enverra une dédicace : « Au Quatuor de Hollywood, pour avoir joué ma Nuit Transfigurée avec une telle sublime beauté ».9 mai • 58 min
- Vaut-il mieux ne pas achever sa 9e symphonie ou ne pas commencer sa 10e ? Est-ce grave ou dangereux ? Comment échapper à cette malédiction fameuse ou en faire un coup médiatique fumant ? Réponses et témoignages de celles et ceux qui y ont fait face. Pour commencer, Gustav Mahler.5 mai • 14 min
- C'est à Schubert que la harpiste Anja Linder consacre son nouvel album. La musicienne, qui joue sur un instrument adapté à son handicap après un accident en 2001 qui la prive de l'usage de ses jambes, se produira en septembre en clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024.2 mai • 29 min
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- En 1961, l’écrivain, dramaturge et cinéaste Marcel Pagnol était l'invité d'André Parinaud dans son émission "Paroles sur la musique". L'auteur de "La Gloire de mon père" évoquait ses liens avec la musique et les compositeurs qui ont collaboré à ses films.19 avril • 59 min
- Seconde partie de l'entretien que la directrice du Musée d'Orsay Françoise Cachin avait accordé à Olivier Bernager en 1991, dans l'émission " La clé des sentiments".18 avril • 59 min
- Onze ans après avoir quitté le monde de l’opéra, l’artiste lyrique et comédienne Natalie Dessay s’est confiée à Philippe Cassard, son fidèle accompagnateur en récital depuis 2010, par ailleurs producteur à France Musique de Portraits de famille.19 avril • 25 min
- Ce matin, place à la jeunesse dans le studio de France Musique est à vous, puisque ce sont des élèves de première professionnelle du lycée Christophe Colomb de Sucy-en-Brie qui ont proposé la programmation musicale du jour avec pour fil conducteur : le printemps !13 avril • 1h 58
- Nous retrouvons Maurizio Pollini dans Mozart, Beethoven ou "La Donna del Lago" de Rossini, mais aussi dans "Le Voyage d’hiver" de Schubert où il accompagnait Dietrich Fischer-Dieskau11 avril • 1h 22
- Avec ce troisième volume en solo consacré à Schubert, Denis Pascal achève son exploration des trois dernières sonates du compositeur, une musique où il perçoit une architecture vertigineuse. Rencontre avec ce pianiste et pédagogue recherché, qui a aussi récemment défendu Jean Wiéner au disque.10 avril • 28 min
- La Sonate pour piano en si bémol majeur, D. 960, est la vingt et unième et ultime sonate pour piano de Franz Schubert, achevée le 26 septembre 1828.22 mars • 22 min
- Une introduction au tout premier succès de la chanteuse composé à 18 ans en 1978. Une chanson pop, baroque et gothique inspirée des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë où résonnent des sonorités fantomatiques et classiques...22 mars • 5 min
- Née en 1997, la violoncelliste Laura van der Heijden, a conquis le public entre autres par son élan et sa sonorité captivante. Boulanger, Britten, Debussy, Korngold, Takemitsu… sont au programme de son nouveau disque, « Path to the moon » (Chandos).12 mars • 58 min
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Initié au violon par son père, et au piano par son frère Ignace, Franz Schubert fait son apprentissage musical (chant, alto, orgue, contrepoint, harmonie) avec Michael Holzer, organiste de la paroisse de Lichtental. Devenu chanteur à la Chapelle Royale de Vienne, il reçoit les leçons d' Antonio Salieri au Stadtkonvikt (ou Akademisches Gymnasium) où il est engagé comme violoniste dans l'orchestre, ce qui lui permet de connaître des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven. Durant quelques années il exerce les fonctions de maître auxiliaire dans l'école que dirigeait son père, mais ayant pris conscience de son don exceptionnel pour la musique, il décide de se consacrer entièrement à la composition.
Si l'ombre de Beethoven habite la musique instrumentale et symphonique de Schubert, c'est dans le Lied que s'impose son empreinte unique. Même si des compositeurs comme Mozart, Haydn et notamment Beethoven (avec le cycle À la bien-aimée lointaine de 1816) se sont emparés du genre avant lui, Franz Schubert est incontestablement le père du Lied romantique allemand, et ce depuis ses toutes premières productions telles que le chef-d'œuvre Marguerite au rouet D118, sur un texte de l'Olympien. Au cours de sa première période, où il compose la moitié de ses 600 Lieder, il manifeste un attachement particulier pour les poèmes de Johann Wolfgang Goethe ; par la suite Schubert s'ouvre de plus en plus à d'autres poètes, Friedrich Rückert, William Shakespeare, Wilhelm Müller, entre autres.
Dans les années 1820 à Vienne, Schubert n'est célèbre qu'auprès d'une élite des connaisseurs. Ses Lieder et pièces de piano ne sont exécutés que dans le cadre des soirées musicales privées appelées Schubertiades, et son unique concert public a lieu à Vienne quelques mois avant sa mort. Une grande partie de l'œuvre de Schubert ne fut découverte, éditée et créée qu'à titre posthume.
Franz Schubert en 6 dates :
- 1808 : admis à la Chapelle de la Cour impériale pour sa jolie voix et son habileté à déchiffrer
- 1813 : s’échappe de l’institution religieuse qui l’a formé et se consacre à la composition
- 1816 : installation chez son ami, le poète Franz von Schober
- 1818 : quitte l’école de son père et travaille comme précepteur musical de la famille du comte Esterhazy durant l’été
- 1828 : premier concert public composé exclusivement de ses œuvres à Vienne
- 1865 : création à titre posthume de la Symphonie n° 8, « L'inachevée »
Franz Schubert en 6 œuvres :
- 1814 : Gretchen am Spinnrade (Marguerite au rouet), premier grand cycle de l’histoire du Lied
- 1822 : Symphonie en si mineur n°8, « L'inachevée »
- 1823 : Die schöne Müllerin (La belle meunière), cycle de Lieder composé en partie à l’hôpital
- 1827 : Winterreise (le Voyage d’hiver), cycle de Lieder
- 1828 : Quintette pour piano et cordes « La Truite », D. 667
- 1828 : Messe en Mi bémol majeur