Géopolitique

6 semaines après son début, le vote vient de toucher à sa fin. Posons un regard à la fois admiratif et critique à l'égard de ce scrutin. 

On revient sur la condamnation de l'ancien président Donald Trump. Il va falloir du temps pour prendre pleinement la mesure de ce qu'elle signifie, de toutes ses éventuelles conséquences...

Sur LCI, le premier ministre israélien a tenté de convaincre le public européen qu’il partage la cause de l’État hébreu, mais sa principale faiblesse est son absence de vision pour l’« après » : il n’a rien à proposer aux Palestiniens, surtout pas un État qu’il refuse.

Le président a donné son feu vert à l’utilisation des missiles SCALP français par l’armée ukrainienne contre des cibles militaires en Russie. Vladimir Poutine a mis en garde contre cette escalade, tandis que les États-Unis hésitent à franchir ce pas. Un nouveau moment décisif pour l’Ukraine.

Le parti de Nelson Mandela est confronté à la désillusion de ses électeurs, et risque de perdre la majorité absolue au Parlement. La corruption, la criminalité et les inégalités sociales persistantes sont à l’origine de ce désenchantement. Le souvenir de la lutte de libération s’estompe.

Le premier ministre israélien parle d’une « erreur tragique » après le bombardement meurtrier d’un camp de déplacés palestiniens près de Rafah ; mais il ne change pas de stratégie, malgré l’indignation du reste du monde face au nombre de civils tués.

La grande ville ukrainienne de Kharkiv est ciblée quotidiennement par les bombardements russes. Le président Zelensky, qui s’est rendu sur place, plaide pour une aide occidentale plus forte, plus rapide, alors que la Russie est à l’offensive.

La Chine a annoncé la fin de ses manœuvres militaires autour de Taïwan. Elle les menait depuis jeudi en réponse aux propos du président taïwanais tout récemment investi. L'occasion pour Pékin d'intimider Taipei et pour nous de réfléchir aux éventuelles conséquences d'un conflit entre ces deux là.

Une vidéo provoque un scandale en Allemagne. On y voit des jeunes entonner un chant raciste dans un lieu très prisé de l'élite allemande. Pour certains c'est le signe d'un racisme qui se diffuse et se répand progressivement à travers le pays.

Une opération de police internationale, composée de policiers africains et caribéens, démarre en Haïti, pour venir en aide à la police locale débordée par les gangs armés. Mais cette force semble bien insuffisante pour faire face à l’ampleur du problème.

L'annonce par le procureur de la Cour pénale internationale qu'il demandait l'émission de mandats d'arrêt contre le premier ministre et le ministre de la Défense israéiiens, et contre les principaux dirigeants du Hamas, a fait l'effet d'une bombe. Benyamin Netanyahou dénonce un acte "antisémite".

La confirmation de la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans le crash de son hélicoptère survient dans un contexte déjà tendu, cinq semaines après la confrontation avec Israël. Les conséquences sont cosnidérables, sur les conflits de la région comme sur le plan intérieur.

L'offensive russe en direction de Kharkiv fait des dégâts. Si Kyiv ne parvient pas à endiguer ces assauts, la guerre pourrait connaître un tournant très inquiétant.

Le port flottant construit par l'armée américaine au large de Gaza est à la fois un exploit logistique et une absurdité géopolitique.

Le ministre de l’Intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, a accusé l’Azerbaïdjan d’ingérence dans les troubles qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Les acteurs extérieurs ne créent pas les problèmes mais les amplifient, c’est la nouvelle règle du jeu de la guerre hybride.

Le président russe est à Pékin aujourd’hui et demain, sa première sortie depuis sa réélection. Pékin et Moscou partagent le même objectif de changer l’ordre international, même si le numéro un chinois ménage ses partenaires commerciaux comme il l’a fait à Paris il y a dix jours.

Le sort de l’Europe se joue également dans des pays situés à l’extérieur de l’UE, qui sont le théâtre de luttes d’influence entre Est et Ouest. En Géorgie hier, le pouvoir a cédé aux pressions russes et fait adopter une loi sur « l’influence étrangère » calquée sur celle de Moscou.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a été pris à partie par les familles d’otages lors de la journée du souvenir des victimes des guerres. Un signe des profondes divisions de la société israéliennes alors que la guerre est dans son huitième mois, sans fin en vue ni vision d’avenir.

C’est un rare succès ukrainien à un moment où les nouvelles du front sont mauvaises du côté de Kharkhiv : les exportations de céréales par la voie maritime ont été, au cours des six derniers mois, au niveau des années précédant la guerre. Un échec russe qui a coûté cher à Moscou.

Partons dans un État clef du sud Caucase, riverain de la mer noire au sud de la Russie, voisin de l'Arménie et de la Turquie entre autres. Nous sommes en Géorgie où le bras de fer se poursuit entre le parti au pouvoir et des dizaines de milliers de manifestants.