Jean-Sébastien Bach
Les immanquables : Jean-Sébastien Bach
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- Deuxième escapade au pays du concerto et de ses sortilèges contagieux. Après la préhistoire, l’âge des pandémies baroques, classiques et pré-romantiques, avec prolifération de concertos. Tout sauf un long fleuve tranquille mais des chefs d’œuvres à foison : Vivaldi, Bach, Mozart et Beethoven.Hier • 1h 58
- Bach compose la Cantate BWV 208 « Mon seul plaisir est la joie de la chasse », dite la cantate « de la chasse », sur un livret de Salomo Franck, pour l’anniversaire du jeune duc de Saxe-Weissenfels. Elle est exécutée pour la première fois le 23 février 1713.Hier • 35 min
- Il y a 17 ans, l’Ensemble baroque de Toulouse lançait le projet “Cantates sans filet”, pour faire découvrir les 200 cantates de Bach de manière participative, à raison d'une par mois. La formation jouera ce week-end lors de la nouvelle édition du festival “Passe ton Bach d’abord” dans la ville rose.31 mai • 13 min
- L’orgue Grenzing de l’auditorium de RF entre en action sous les doigts de Philipp Christ, en dialogue avec le violoncelle de Cristian-Pierre La Marca. Au programme le déchirant « In Croce » de Sofia Goubaïdoulina, la 5ème Suite pour violoncelle de Bach et des préludes de choral de Brahms et Bach.30 mai • 1h 58
- Félicien David, Lester Young, Charles Aznavour, Jean-Sébastien Bach, Nicolas Bacri : voici le programme que nous vous avons concocté à partir de l'incroyable butin musical que vous nous proposez chaque semaine !1 juin • 1h 58
- L’Art de la fugue, laissé, dit-on, inachevé par Jean-Sébastien Bach sur son lit de mort ! 4ème épisode de notre petit feuilleton, semi badin, sur les légendes que suscitent les œuvres ultimes, inachevées, détruites ou perdues, des maîtres de l’art musical.26 mai • 18 min
- Avec Bach, Josquin des Prés, Schumann, Berg, Chostakovitch, le troubadour de Palou et d’autres encore, un vagabondage parmi les musiques composées en recourant à des lettres et des chiffres pour signifier, en clair ou en secret, l’amour, l’admiration, l’amitié, le deuil, la foi, la protestation...26 mai • 1h 58
- La Cantate BWV 176 « Es ist ein trotzig und verzagt Ding » / « C’est une chose obstinée et pusillanime que le cœur de l’homme » est la 9ème et dernière œuvre composée par Bach sur un livret de Christiana Mariana von Ziegler.26 mai • 13 min
- Il acquiert sa réputation internationale grâce aux interprétations très originales des œuvres de Bach. Avec ce concerto, le pianiste impose la marque : Gould.22 mai • 20 min
- Insatiable curieux Bach a eu, tout au long de sa vie, une étroite complicité avec la musique française et ses compositeurs. Ce soir nous refermerons notre programme avec la cantate BWV 131, la première qu’il aurait composée, mais aussi la BWV 4, 150, 106 par l’Ensemble Correspondances.21 mai • 1h 58
- C’est un disque doré, que l’on peut trouver au cœur des sondes spatiales Voyager 1 et Voyager 2. Deux sondes, deux bouteilles à la mer qui continuent de nous envoyer des informations cruciales sur l’espace et qui contiennent en leur cœur le patrimoine de l’humanité et notamment de la musique…21 mai • 4 min
- La mer tout simplement ! Avec les musiques sublimes composées au cours des siècles, pour nous faire plonger dans les flots éternels, les couleurs de l’onde et sa lumière, le mouvement, la houle, le bruit, la profondeur et l’étendue marines. La mer, la mer toujours recommencée !19 mai • 1h 58
- Bach compose la Cantate BWV 74 « Wer mich liebet, der wird mein Wort halten (II) » / « Celui qui m’aime gardera ma Parole » à Leipzig pour le dimanche de la Pentecôte (20 mai 1725). C’est la sixième œuvre de la série de neuf réalisées à partir des textes de Christiana Marianna von Ziegler.19 mai • 23 min
- Halte à Sondershausen et garden party musicale au château Hue de Grais à Wolkramshausen, encore plus au Nord de la Thuringe, avant de regagner Arnstadt pour le 4e et dernier concert, celui des Messes brèves, cette fois à la Bachkirche, l’église où Bach fut organiste durant 4 années (1703-1707)…17 mai • 10 min
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La musique de Jean-Sébastien Bach est le témoignage d’une synthèse fondamentale dans l’époque baroque : de la tradition germanique et des influences italiennes et françaises, ainsi que de l’ensemble des procédés musicaux de la composition polyphonique, avec une place prépondérante réservée à la mélodie.
Le maître s’illustre dans tous les genres (excepté l’opéra), portant la musique tonale à sa pleine expression et préparant de la même manière sa transgression future.
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » écrit l'écrivain et le philosophe Emil Cioran.
En effet, la foi de Bach est le prisme indispensable à la compréhension de son œuvre. Bach est un fervent luthérien, il écrit sa musique à la gloire de Dieu, et il est donc de son devoir de cultiver son talent.
Issu d’une famille composée d’une véritable dynastie de musiciens (environ 80 musiciens dans la famille) et né la même année que Haendel et Domenico Scarlatti, Jean-Sébastien Bach se retrouve vite orphelin, il est élevé par son frère, musicien organiste. Il reçoit à l'orgue, au violon et au chant une solide formation musicale mais c'est en étudiant les écrits de ses contemporains qu'il assimile véritablement l'art de la composition. Au fil de ses différents engagements à la cour ou en l’église, Bach construit un opus constitué notamment des œuvres de circonstance : aux formes léguées par ses prédécesseurs il donne une nouvelle dimension tant sur le plan expressif que structural, en se renouvelant sans cesse.
De son temps, la reconnaissance de Jean-Sébastien Bach dépasse à peine les frontières de l’Allemagne où l’on apprécie davantage ses qualités d’organiste que ses compositions. Néanmoins, il forma de nombreux musiciens qui perpétuèrent son enseignement.
L’héritage musical du compositeur sera maintenu pendant une génération par ses fils Wilhelm Friedmann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich et Johann Christian, puis disparaîtra avec eux avant d’être remis au goût du jour par les romantiques.
Sa vie en six dates
- 1695 : mort de son père, un an après la mort de sa mère
- 1705 : voyage à pied à Lübeck pendant un mois pour entendre le grand organiste Dietrich Buxtehude
- 1708-1717 : Konzertmeister à Weimar
- 1717-1723 : Maître de chapelle à la cour du Prince Leopold
- 1723-1750 : Cantor à l’Eglise Saint Thomas de Leipzig
- 1743 : Il commence à perdre la vue
Son œuvre en six dates
- 1721 : Les Concertos brandebourgeois BWV 1046 à 1051
- 1722, 1742 : Le clavier bien tempéré
- 1724-1748 : écriture de la Messe en Si mineur
- 1736 :version définitive de la Passion selon Saint Matthieu BWV 244
- 1747 : L’Offrande musicale BWV 1019 dédiée à Frederic II de Prusse
- L’Art de la fugue, inachevé