L'histoire du Hockey sur Glace, à Tours

L'ASGT en 1976
L'ASGT en 1976
L'ASGT en 1976
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C’est l’histoire… d’un club tourangeau qui, depuis plus de 50 ans, fait vibrer le cœur des supporters tourangeaux. Aujourd’hui on chausse patins et sa casque, on agrippe sa crosse et on se laisse glisser dans l’histoire du hockey-sur-glace à Tours.

Tout débute avec une patinoire, forcément !

Sans patinoire, compliqué de faire du hockey-sur-glace, vous en conviendrez Alain. La patinoire de Tours est inaugurée en 1972 par le maire Jean Royer, en même temps que le centre municipal des sports. On est quelques années après les jeux olympiques de Grenoble, qui ont mis la lumière sur les sports d’hiver et notamment sur le hockey-sur-glace. C’est l’engouement à travers le pays : d’une petite quinzaine de patinoires en 1967, on passe à plus de 60 après les JO !

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Fondation de manière concomitante de l’association des sports de glace de Tours

La fameuse ASGT, aujourd’hui disparue mais restée, je suis sûre dans la mémoire de nombreux de nos auditeurs. Et c’est dans le cadre de l’ouverture de la patinoire que le club est fondé à l’été 1972. La première année, une cinquantaine d’adhésion est enregistrée à la section hockey-sur-glace. Durant les premières années, l’équipe fanion participe au championnat de France dans les divisions inférieures.

L’ascension vers les sommets

Après plusieurs montées successives, l’équipe accède enfin à la première division lors de la saison 1977-1978. Elle porte alors le nom des « Mammouths de Tours », en référence à son sponsor ; les hypermarchés « Mammouth » dont le siège social est à Tours. Les plus anciens d’entre nous savent que Mammouth écrasait les prix… et bien c’est aussi rapidement le cas de nos hockeyeurs tourangeaux, qui gagnent deux coupes de France et montent progressivement vers les sommets du championnat.

Le titre de 1980 et l’arrivée du professionnalisme

Et oui la consécration pour nos pachydermes sur patins arrive lors de la saison 1979-1980 : les mammouths sont sacrés champions de France. Double cocorico puisque c’est la première fois qu’un club de « plaine », et hors deux gros places fortes qu’étaient Lyon et Paris, devient champion en hockey-sur-glace. C’est aussi à cette époque que le club passe le cap du professionnalisme. Il sera le premier à le faire, le semi-professionnalisme étant alors la norme en hockey. Des premiers joueurs pros canadiens rejoignent alors les mammouths.

Une première chute

Après une dizaine de saison passée dans l’élite du hockey-sur-glace français, les Mammouths son emportés, comme d’autres clubs, par des problèmes de gestion ayant creusés des déficits impossibles à combler… Le club repart alors en troisième division. Tout est à refaire. Le chemin sera long mais le club retrouve les sommets à la toute fin des années 90. Exit alors les Mammouths, les joueurs tourangeaux sont désormais les « diables noirs » depuis 1998.

Un renouveau d’une décennie avant de nouveaux écueils

Sous l’égide notamment de Bob Millette, le club va évoluer durant une grosse dizaine d’année dans les divisions majeures (en dépit d’une nouvelle rétrogradation administrative), avec notamment une présence régulière et réussie en ligue Magnus, la nouvelle dénomination de l’élite du championnat. Le club glane à cette période un nouveau titre de champion en 2007 de 1ère division.

Mais hélas, la gestion financière – et notamment le recrutement - continue de poser de sérieux problèmes… Des problèmes qui deviennent plus que sérieux en 2010 : face à un déficit conséquent, le club est contraint de déposer purement et simplement le bilan… Une question se pose alors : est-ce la fin du hockey-sur-glace à Tours ? SPOILER ALERTE: c’est non !

La renaissance des remparts de Tours

Très rapidement après la disparition de l’ASGT et de ses diables noirs, les forces vives du hockey tourangeau se mobilisent pour fonder les Remparts de Tours, un nouveau club qui repart en 2011, une nouvelle fois du bas de l’échelle, en 3ème division. Depuis la saison 2014-2014, le club a retrouvé la 1er division, soit le second niveau français

Programmation musicale

  • Shaina Pronzola & Vike (Chant)

    Molière, l'opéra urbain : Et si c'était nous deux ?

    Album Molière, l'opéra urbain : Et si c'était nous deux ? (2023)

    Label PLAY TWO

  • Céline DION

    S'il suffisait d'aimer