Coup de gueule contre les LGBTQUIA+ -phobes

On est le 17 mai et c'est la Journée internationale de lutte contre les LGBT-phobies. Selon les derniers chiffres de  SOS homophobie, les agressions sont malheureusement en hausse. Alors que, dans le même temps, les gens se disent plus ouverts sur le sujet.

Il y a comme un goût de dissonance cognitive dans l'air. Tahnee vous le dit : elle ne comprend pas les homophobes, elle a l'impression qu'ils ne réfléchissent pas. La dernière fois, elle a croisé un jeune en train de taguer sur un mur : "Fuck les homos". Elle a eu envie de lui demander : "Mais tu réfléchis quand tu écris ? Si tu fuck les homos, qu'est-ce que tu deviens toi-même ?"

Elle n'était pas choquée par son homophobie, mais par sa bêtise. Tahnee le dit haut et fort : elle est lesbienne et elle en a marre d'être une honte. Les homophobes aujourd'hui, ils ne disent plus : "C'est contre-nature, la colère de Dieu va s'abattre sur la France".

Non, ils disent qu'ils acceptent les homosexuels, lesbiennes, trans etc... mais de loin. En gros, que ces derniers arrêtent de dire qui ils sont et de défendre leurs droits. Soit le fait que ces homophobes ne les acceptent pas du tout, en fait. C'est comme si tu disais à un pote : "Nan, mais je t'aime bien, mais arrête de me parler et déménage aussi, parce que quand je te vois, j'ai un peu envie de te taper". Ce n'est pas ton pote en fait.

Les homophobes sont hyper énervés par les gays efféminés

Par exemple, ces homophobes donnent des leçons de virilité et de courage mais ils n'assument pas parce qu'ils savent que c'est illégal. Et c'est où Tahnee se dit : "Mais purée, ils sont bêtes quoi ! On a mis des choses dans la loi, ils n'ont toujours pas compris pourquoi". Parce que haïr gratuitement quelqu'un pour sa couleur de peau, son orientation sexuelle, sa religion : c'est mal. Tahnee a l'impression d'avoir affaire à des bébés : le feu ça brûle, l'eau ça mouille.

Bon il faut quand même dire que les choses avancent un peu aussi quand même. Aujourd'hui, il y a des petites filles qui grandissent avec  Angèle,  Aloïse Sauvage,  Suzane ou des mecs comme  Eddy de Pretto ou  Bilal Hassani.

Tahnee estime qu'il nous manque un rappeur gay, elle aimerait un peu plus de Rap Game Queer. D'ailleurs, elle a écrit un titre, si vous voulez écouter, il suffit de cliquer sur play en haut de la page de cette chronique.