"La place de Benyamin Nétanyahou n'est pas devant LCI mais devant la CPI", estime Olivier Faure

Olivier Faure était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 31 mai 2024 - FRANCEINFO / RADIO FRANCE
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Le premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 31 mai 2024.

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 31 mai 2024. Interview de Benyamin Nétanyahou sur LCI, défense de l'Ukraine, division de la Nupes... Il répondait aux questions de Jean-Rémi Baudot et Agathe Lambret.

Après l'invitation du Premier ministre israélien par la chaîne d'information LCI ce jeudi, Olivier Faure dénonce un "exercice d'autojustification qui ne convainc personne. Ce n'est pas devant LCI mais devant la CPI [Cour pénale internationale] que Nétanyahou devra rendre des comptes", lance le premier secrétaire du Parti socialiste. "S_i j'étais le patron de TF1 je ne l'aurais pas interviewé, en lui donnant une telle audience et en laissant penser que tout cela est normal. Mais je ne suis pas là pour censurer ou décider de la ligne éditoriale d'un média."_ précise-t-il.

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Sur le fond, Olivier Faure en appelle au respect du droit international concernant la situation dans la bande de Gaza : "Nous avons l'obligation de peser de tout notre poids pour faire en sorte que ce conflit s'interrompe et que la paix revienne".

Le socialiste appelle le chef de l'Etat à reconnaître l'Etat palestinien, à l'instar de l'Espagne, l'Irlande ou la Norvège. Il explique ne pas comprendre la position d'Emmanuel Macron, alors que le président de la République a expliqué attendre "le moment utile" pour le faire. "Quel est le bon moment ?", s'interroge Olivier Faure. "C'est celui où l'opinion publique internationale, les gouvernements et l'Europe, pèsent de tout leur poids et tentent tout ce qu'il est possible de faire pour arrêter ce massacre".

Pour éviter "toute forme de complicité" avec le "gouvernement d'extrême droite" israélien, Olivier Faure réitère sa demande d'un embargo sur les armes qui servent à Gaza : "Il y a aujourd'hui suffisamment de témoignages et de morts pour que nous devions interrompre cette tragédie", conclut-il.

Olivier Faure en appelle au respect du droit international concernant la situation dans la bande de Gaza. "Nous avons l'obligation de peser de tout notre poids pour faire en sorte que ce conflit s'interrompe et que la paix revienne." Le socialiste appelle le chef de l'État à reconnaître l'État palestinien, à l'instar de l'Espagne, l'Irlande ou la Norvège. Il explique ne pas comprendre la position d'Emmanuel Macron, alors que le président de la République a expliqué attendre "le moment utile" pour le faire. "Quel est le bon moment ?", s'interroge Olivier Faure. "C'est celui où l'opinion publique internationale, les gouvernements et l'Europe pèsent de tout leur poids et tentent tout ce qu'il est possible de faire pour arrêter ce massacre."

Pour éviter "toute forme de complicité" avec le "gouvernement d'extrême droite" israélien, Olivier Faure réitère sa demande d'un embargo sur les armes qui servent à Gaza. "Nous ne devons pas participer, nous ne devons pas nous porter complices de ce massacre. Il y a aujourd'hui suffisamment de témoignages et de morts pour que nous devions interrompre cette tragédie", conclut-il.

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" :

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