Le Biais d'Heïdi Sevestre

Voter est le meilleur moyen d'agir pour la planète, car les gouvernements, par leur politique, peuvent lutter contre le changement climatique. D'où l'urgence de scruter les mesures pour l'environnement figurant dans les programmes des listes en présence afin de voter de manière éclairée.

En raison d’un appel à la grève, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos contenus habituels. Nous vous prions de nous en excuser.

En Islande, une stratégie prometteuse est testée pour capturer le CO2 de l'atmosphère : le stockage dans le sous-sol basaltique. Une possible solution pour lutter contre le changement climatique dont l'efficacité à grande échelle reste néanmoins limitée.

Le gouvernement du Venezuela souhaite protéger les derniers glaciers du pays au moyen d'énormes bâches en polypropylène, au risque de contaminer ses paysages, et l'eau, de micro et nano-plastiques. Une fausse bonne solution qui risquerait encore plus d'affecter les écosystèmes et les humains.

Le soleil illumine le Svalbard. Il faudra attendre le 25 août prochain pour que le crépuscule recommence à grignoter le jour. En attendant, les animaux, les plantes s'adaptent. Et les chercheurs étudient l'énergie solaire.

Une startup néerlandaise tente de reconstituer la banquise du Svalbard à grand renfort de pompes bruyantes et sans la moindre vision globale de l’écosystème. Preuve que le monde de la géo-ingénierie est entré en croisade, médiatique, politique et scientifique.

Les glaciers autrichiens fondent inexorablement. Une catastrophe qui a des conséquences sur la production d’hydroélectricité, les ressources en eau et sur les sports d’hiver dont l’économie du pays est très dépendante. Un constat qui se fait partout dans l’arc alpin.

Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.

Depuis les années 1950, notre mesure du temps s'adapte à la fluctuation de la rotation terrestre. Des secondes intercalaires sont régulièrement ajoutées pour que nos horloges atomiques soient en phase avec la rotation réelle de la Terre, mais la fonte des glaces pourrait changer la donne.

La fonte des glaciers s'accélère. À un point tel que certains de ces blocs de glaces donnent l'impression de s'être engagés dans une course palpitante. Pourtant, ce phénomène surprenant, difficile à étudier, continue de receler bien des secrets.

Le froid extrême en Arctique donne naissance à des "fleurs de givre" sur la banquise. Derrière la beauté de ces "fleurs" se cache une réalité alarmante : ces cristaux captent le mercure, révélant l'impact de la pollution humaine sur cette région.

Le Svalbard effectue sa transition énergétique, abandonnant le charbon au profit du solaire. Une transformation due au travail d'ingénieurs français. Baptisés les "energy boys", ils ont permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 %.

La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…

C'est le moment de l'année où la banquise se forme dans les fjords du Svalbard. Ce processus influence les courants océaniques et abrite toute une vie (aussi bien sur la glace qu'au-dessous). Cependant, chaque décennie, 13 % de la banquise disparaît en raison du changement climatique.

Les montagnes les plus hautes du Svalbard voient poindre les premiers rayons du soleil. Le plus beau moment de l’année où, quelques heures par jour, le ciel se pare de couleurs roses, or, bleu pastel. De quoi réchauffer les cœurs et nous sortir de la léthargie caractéristique de la nuit polaire.

Le creusement de huit puits de pétrole vient d'être autorisé en France. Une très mauvaise nouvelle pour l'environnement, car dans la lutte contre le changement climatique, chaque fraction de degré compte, chaque tonne de CO2 évitée a son importance.

L'hiver, au Svalbard, est l'occasion d'aller se promener à l'intérieur des glaciers pour visiter les grottes arctiques. Si celles-ci sont un ravissement pour le regard, leur visite permet surtout d'étudier les glaciers de l'intérieur pour mieux y lire leur histoire.

Accompagnée d'athlètes d'exception, dont le grimpeur Alex Honnold, Heidi Sevestre a exploré des régions difficiles d’accès du Groenland, appliqué 18 protocoles scientifiques et collecté des données utiles pour la science. Un bel exemple de partenariat "science-aventure".

Le réveil spectaculaire d'un iceberg géant en Antarctique affole les réseaux sociaux. Ce monstre de glace, grand comme le Tarn-et-Garonne, se déplace après 34 ans d'immobilité. Une situation sous contrôle loin d'être anormale et à laquelle il faudra s'habituer.

Une startup a enflammé les réseaux sociaux en annonçant vendre de la glace millénaire de glaciers dans les bars huppés de Dubaï. Même si transporter de la glace sur 17 000 km pour satisfaire quelques nantis est aberrant, cette startup n’est pas la seule et unique responsable de la fonte des glaces.