Au cinéma - "Mad Max Furiosa", "Marcello Mio", "Memory" et "La Belle de Gaza"...

Les nouveaux films de George Miller, Christophe Honoré, Michel Franco, Yolande Zauberman et Anaïs Barbeau Lavalette ©Getty - Emilija Manevska
Les nouveaux films de George Miller, Christophe Honoré, Michel Franco, Yolande Zauberman et Anaïs Barbeau Lavalette ©Getty - Emilija Manevska
Les nouveaux films de George Miller, Christophe Honoré, Michel Franco, Yolande Zauberman et Anaïs Barbeau Lavalette ©Getty - Emilija Manevska
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Les critiques sont allés voir "Mad Max Furiosa" de George Miller, "Marcello Mio" de Christophe Honoré, "Chien Blanc" d'Anaïs Barbeau-Lavalette, "Memory" de Michel Franco et "La Belle de Gaza" de Yolande Zauberman, et vous disent ce qu'ils en ont pensé autour de Rebecca Manzoni.

Avec

"Mad Max Furiosa" de George Miller

C’est le 5e volet de Mad Max, 45 ans après la sortie du premier en 1979, réalisé par l’Australien George Miller. Cette fois, on suit la jeunesse de “Furiosa”, personnage qui était au cœur du film précédent. Au début, c’est une gamine de 10 ans qui vit dans une oasis paradisiaque avant de se faire enlever par les sbires du seigneur de guerre Dementus. On suit cette gosse, puis jeune fille, pendant une quinzaine d’années, animée qu’elle est par la vengeance et la volonté de retrouver sa terre natale. Furiosa a les traits de la comédienne américaine Anya Taylor-Joy. Tout ça, se passe au pays de la "Désolation", avec, entre autres, une course poursuite d’anthologie entre un camion-citerne avec boules de métal à picots, et des parapentistes.

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"Marcello Mio" de Christophe Honoré

L’histoire d’une fille qui décide de ressusciter son père - on la renvoie en permanence à ses glorieux parents, faut dire.
Cette "fille de" c’est Chiara Mastroianni. Après avoir passé des essais pour un film de Nicole Garcia, la réalisatrice lui dit : “Dans ton jeu, j’aurais voulu moins de Deneuve et plus de Mastroianni”. Le soir même, Chiara voit le visage de son père dans le miroir de la salle de bains à la place du sien. À partir de là, elle s’habillera, parlera, boira du whisky comme papa - et elle demandera qu’on l’appelle Marcello. À l’écran, Chiara Mastroianni est entourée de proches qui jouent leur propre rôle : Catherine Deneuve, Melvil Poupaud, Benjamin Biolay et Fabrice Luchini, qui interprète un collègue acteur, affectueux et enthousiaste.

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"Chien Blanc" d'Anaïs Barbeau-Lavalette

Nous sommes en 1968, l'écrivain et sa femme, la comédienne américaine, Jean Seberg vivent à Los Angeles avec leur fils. Un jour, un chien errant arrive dans leur foyer et ils se rendent compte que l’animal a été dressé pour tuer des personnes noires. 1968, c’est l’année de l’assassinat de Martin Luther King. Jean Seberg est alors engagée auprès de Black Panthers dans la lutte pour les droits civiques. Que faire de ce chien dressé par des racistes ? Quelle est la légitimé d’artistes blancs dans la lutte pour les droits civiques ? Ce sont quelques-unes de questions posées par ce film, qui compte notamment des images d’archives de la persécution des noirs en Amérique. Le roman de Gary avait déjà été adapté par Samuel Fuller en 1982 sous le titre “Dressé pour tuer” et en 2024, dans “Chien Blanc”, Romain Gary est incarné par Denis Ménochet et Jean Seberg par la canadienne Kacey Rohl.

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"Memory" de Michel Franco

Saul, l’un des deux personnages principaux, écoute ce morceau régulièrement pour se souvenir de sa femme décédée.
Saul est atteint de démence précoce, ça veut dire qu’il perd la mémoire immédiate et qu'il a parfois des comportements incohérents. Un soir, il se met à suivre Sylvia, sans raison, dans les rues de New York. Elle vit seule avec sa fille adolescente, c’est une ancienne alcoolique et ferme la porte à quadruple tour quand elle rentre chez elle. “Memory”, raconte le lien qui se tisse entre ces deux-là. Jessica Chastain est Sylvia. Peter Sarsgaard est Saul, un rôle qui lui a permis de remporter la coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine lors de la dernière Mostra de Venise.

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"La Belle de Gaza" de Yolande Zauberman

Le documentaire fut présenté à Cannes la semaine dernière en séance spéciale. C'est un film avec lequel Yolande Zauberman clôt une trilogie documentaire dédiée à la nuit israélienne. Le point de départ, c’est une vision fugace, une silhouette, que Yolande Zauberman a saisie au portable pendant un tournage précédent. Cette silhouette est celle d’une femme trans, qui serait partie de Gaza à pied pour rejoindre Tel Aviv et assumer son identité. La recherche de cette Belle de Gaza est prétexte à cinq portraits de femmes trans de confessions et de nationalités différentes. Le film est en salles depuis mercredi dernier.

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Les coups de cœur

Charotte Garson : le livre "Le Cinéma de Léaud" de Gérard Gavarry, POL
Christophe Bourseiller : le livre "Walt Disney l'homme qui rêvait d'être un enfant" d’Olivier Cotte, éditions Perrin
Xavier Leherpeur : le film "Fainéant.es" de Karim Dridi
Florence Colombani : la série "Ripley" de Steven Zaillian sur Netflix (8 épisodes de 60 mn)
Rebecca Manzoni : une chaîne youtube "Calmos", qui célèbre l’art de la comédie grâce à des vidéos de 10 à 20 minutes

L'équipe

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