Politique emblématique du président Roosevelt, le "New Deal" vise à soutenir les populations appauvries pour relancer l'économie qui s’est effondrée avec le krach de 1929. Les ambitions du président se heurtent vite aux milieux financiers dont il est issu.
Franklin Delano Roosevelt prête serment le 4 mars 1933. Il arrive au pouvoir en même temps qu’Hitler en Allemagne.
Au bout d’un même effondrement économique, deux chemins opposés : nazisme et fascisme en Europe. Relance sociale aux États-Unis.
Les cent premiers jours sont d’une intensité jamais égalée, pas une révolution, mais un flot de réformes, l’apparition des droits sociaux au pays de l’individu venu chercher fortune. Le gouvernement Roosevelt en appelle à l’union nationale. L’État-providence s’installe aux États-Unis. De 1933 à 1939, la Work Progress Administration aura électrifié les campagnes, les chemins de fer. Elle aura construit dans le pays 70 % de ses nouvelles écoles, 65 % de ses palais de justice et mairies, 35 % de ses nouveaux hôpitaux. Eleanor Roosevelt parcourt de pays. Son mari parle à la radio dans ses causeries au coin du feu.
Mais une société unie et sans classe n’est qu’un mirage. Les grands industriels se liguent contre le gouvernement. Les démocrates du Sud veulent bien voter les mesures du "New Deal" qui soulagent les populations, mais pas d’une loi contre le lynchage encore en vigueur.
En 1936, c’est un Roosevelt plus à gauche encore qui est réélu. "Cette vieille notion fallacieuse qu’il y aurait les banquiers d’un côté, le gouvernement de l’autre, deux entités égales et indépendantes, est morte", lance-t-il. Il est décidé à affronter le monde riche dont il est issu. Il est bientôt convaincu qu’il faut se préparer à la guerre.
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