Voici les décennies 1970 et 1980, celles du tournant : la glorieuse génération des pionniers prend sa retraite pour laisser arriver une brillante relève, le démantèlement de l’ORTF amène le changement de nom en National « de France », Martinon, Celibidache et Bernstein passent, Maazel reste.
Dans les années 80, avec la stabilité incarnée par Maazel, qui donne de la visibilité à l’orchestre en enregistrant la bande sonore de films d’opéra (Carmen de Francesco Rosi) et en allant jouer à Bercy, on peut confier à des invités prestigieux le soin d’en élargir le spectre : Eugen Jochum initie l’orchestre à Bruckner, Vaclav Neumann donne le premier cycle Mahler de l’histoire du National, sans parler du retour des chouchous comme Seiji Ozawa.
Camille Saint-Saëns
Danse macabre
Michèle Boussinot (violon)
Orchestre National de France
Direction Georges Prêtre
EMI. Enr. 1987
Erik Satie
Gymnopédie n°3, orchestration Debussy
Orchestre National de France
Direction Georges Prêtre
Hautbois solo : Michel Crocquenoy
EMI. Enr. 1987
Anton Bruckner
Symphonie n°7, 2e mvt « adagio »
Orchestre National de France
Direction Eugen Jochum
Ina Mémoire Vive. Enr. 6.2.1980
Gustav Mahler
Symphonie n°3, 1e mvt « Kräftig – Entschieden »
Orchestre National de France
Direction Vaclav Neumann
Concert enregistré le 21.2.1985 au Théâtre des Champs-Elysées
Maurice Ravel
La Valse
Orchestre National de France
Direction Seiji Ozawa
Concert enregistré au Théâtre des Champs-Elysées du 22.6.1985
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration