Dans ce nouvel épisode, Marie Sorbier nous entraîne dans les coulisses de deux spectacles qui se dérouleront dans la nuit du samedi 1ᵉʳ au dimanche 2 juin à Paris à l'occasion de la 23ᵉ édition de la Nuit Blanche.
Après nous avoir fait visiter la fonderie GHM à Sommevoire en Haute-Marne qui fabrique depuis plus de 150 ans les fontaines Wallace, Marie Sorbier continue son Grand Tour en nous entraînant dans les coulisses de l'édition 2024 de la Nuit Blanche. Cet évènement qui se déroule chaque année le temps d'une nuit propose des dizaines de spectacles, de concerts, de représentations dans différents lieux de la capitale et d'Ile-de-France. Depuis sa création par la mairie de Paris en 2002, la Nuit Blanche remporte à chaque fois beaucoup de succès et continue sa mission de promotion et de mise en avant de la création contemporaine.
Cette année, les territoires ultramarins sont mis à l'honneur par la directrice artistique de l'événement, Claire Tancons. On entend ainsi parler dans cet épisode du spectacle Lucioles, une création théâtrale et musicale mise en scène spécialement pour la Nuit Blanche à partir du livre Frères Migrants du poète martiniquais Patrick Chamoiseau. La pièce porte sur la manière dont les peuples migrent, se séparent, refont corps ailleurs, et parlent de ces cycles infinis de l'exil humain sur cette terre.
Puis c'est au tour du violoniste Romuald Grimbert-Barré et de la chorégraphe Johana Malédon de nous parler du spectacle Saint-George en Mouvement(s) : Chevalier virtuose qu'ils ont mis en scène au Carreau du Temple à Paris pour cette 23e édition. La musique jouée est celle du Chevalier Saint-George, violoniste et fleurettiste guadeloupéen qui vécut au XVIIIe siècle. L'occasion de redécouvrir cette musique peu connue et de rendre hommage à ses talents d'épée puisque le projet met en scène une trentaine de danseurs et de sportifs autour de l'escrime. "Ça va ressembler à un espace de jeu, un terrain de rencontre où l'individu et le groupe s'articulent, où on commence avec une armure, avec un attirail, avec une identité effacée. Puis, on va voir un peu comment chacun des interprètes vont faire appel à l'intérieur, comment ils se rencontrent, comment ils se déshabillent, comment ils enlèvent toutes ces couches pour essayer de toucher à l'essentiel, que ça soit au niveau du corps, mais aussi au niveau de l'interprétation et au niveau de l'être. Le lien c'est ce qui m'a marqué en découvrant le Chevalier Saint-Georges, car l'escrime a été pour lui une manière de se défendre par rapport à son état, à sa situation et son plus grand amour était la musique" nous raconte ainsi la chorégraphe.
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