Pauline Ranvier à la pointe du fleuret

Antoine et Louis de  La Fédération de la Lose ont le plaisir de recevoir ce soir la fleurettiste olympique Pauline Ranvier dans le cadre de leur Semaine de la Lose. Vous commencez sûrement à connaître la recette : on décortique les échecs avant de s'en régaler, le tout à la sauce humour bien sûr !

Née en 1994 à Paris, Pauline Ranvier quitte rapidement la capitale et rejoint le pôle France à Aix-en-Provence. Mais l'air pollué des avenues encombrées semble lui manquer puisqu'elle fait son retour à l'INSEP où elle s'entraîne depuis maintenant 10 ans.

Elle se met alors à appliquer un précepte de vie qui dit que l'argent fait le bonheur. Et n'y voyez aucune allusion à son compte en banque mais bien plutôt une référence à son palmarès international : 7 médailles d’argent dont une aux Jeux Olympiques de Tokyo, 7 de Bronze, zéro d’or. Mais c'est tout le peuple de la Lose que Pauline Ranvier déçoit lorsqu'elle devient, après s'être escrimée en finale à quatre reprises, Championne de France de fleuret en 2023.

Plusieurs séquences interview sont à retrouver dans l'émission, des "questions cons" posés par nos auditeurs à la "pire interview" d'Antoine et de Louis. Mais également des discussions qui abordent des thèmes plus sérieux comme la sous-médiatisation de son sport, la rémunération des athlètes ou le statut de sport amateur que détient l’escrime.

Aujourd'hui, le professeur Antoine mêle cours de français et d'histoire : l'antonomase, ça vous parle ? C'est cette figure de style qui consiste à faire d'un nom propre une expression. On a beaucoup d'exemples dans le sport, la panenka au football, le Fosbury-flop au saut en hauteur...

Mais le meilleur illustration nous vient peut-être du cyclisme et de Raymond Poulidor, tristement célèbre pour n'avoir jamais arboré le maillot jaune et donc jamais remporté le Tour de France, et ce en dépit de ses huit podiums sur le Tour ! Si son éternel rival Jacques Anquetil et le meilleur cycliste de l’histoire Eddy Merckx ne sont pas étrangers à ses désillusions, un autre ingrédient semble jouer en sa défaveur, un zeste de poisse. La suite de l'histoire est bien sûr à écouter...

Un petit détour par Roland-Garros pour l'hommage du jour à nos athlètes tombés sous les balles jaunes et on s'envole direction le Canada pour vous rappeler que la Lose n'a pas de frontières ! Et s'il y a bien un sport qui est populaire au pays de la feuille d'érable, c'est bien le hockey sur glace en NHL. Direction Toronto en 2020, où Dave Ayres, 42 ans et supporter des Toronto Maple Leaf, a l'habitude de siéger dans les gradins. Mais Dave n'est pas un supporter comme les autres, il est aussi employé du club.

Et s'il y a bien une règle géniale au hockey, c'est celle qui autorise les clubs à faire appel à un gardien d'urgence qui est souvent un employé du club, lorsque tous les gardiens du club sont blessés et absents. Et cela marche pour l'équipe locale comme pour les visiteurs. Lorsque Dave entre sur le terrain pour suppléer les Hurricane -  lui qui n'a jamais joué à un plus haut niveau que 3ème division senior amateur - Toronto est mené 4-1. Et la suite appartient à l'histoire. A écouter sans condition !

Côté musique, Pauline Ranvier nous donne la clé pour se préparer à viser dans le mille avant une compétition, et quoi de mieux qu'un bon Lose Yourself d'Eminem ?