Robert Badinter
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- Deuxième technique pour convaincre lors de vos prises de parole : utiliser des arguments d'autorité. L'avocat Bertrand Périer, maître en éloquence, vous apprend à utiliser cette arme infaillible, grâce à l'aide de Robert Badinter et de son fameux discours pour l'abolition de la peine de mort.18 avril • 11 min
- 77.000 détenus derrière les barreaux : les prisons françaises n'ont jamais été autant surchargées. Les bâtiments sont rarement adaptés aux changements climatiques. C'est le thème d'un colloque organisé à la cité du numérique de Châteauroux, ce jeudi.21 mars • 9 min
- En avril 2013, Robert Badinter était l'invité exceptionnel de France Musique, dans l'émission de Marcel Quillevéré "Les traverses du temps", à l'occasion de la création de "Claude", l'opéra composé par Thierry Escaich, dont Robert Badinter avait signé le livret.11 mars • 59 min
- Le journaliste, le romancier et la justice, des faits divers aux grands procès pour l’Histoire.29 fév. • 29 min
- Hommage a été rendu au Robert Badinter avocat, plaidant pour sauver les accusés de la guillotine, au garde des Sceaux, abolissant la peine de mort en France en 1981. Mais Badinter marqua aussi, sa vie durant, un grand intérêt pour la philosophie du droit...22 fév. • 2 min
- Mercredi Missak Manouchian et sa femme Mélinée entreront au Panthéon. Entrera ensuite Robert Badinter. Emmanuel Macron a déjà panthéonisé Joséphine Baker, Simone Veil et Maurice Genevoix. Comment se porte le choix du Président ? Quel est l’enjeu politique de ces questions mémorielles ?18 fév. • 30 min
- Mercredi, Missak Manouchian et sa femme entreront au Panthéon. Quel est l'enjeu de la panthéonisation pour un Président ? Gérald Darmanin a annoncé vouloir réformer la Constitution pour supprimer le droit du sol à Mayotte. Que signifie être Français ?18 fév. • 1h 00
- Emmanuel Macron et le grand hiatus : aux Invalides, au Panthéon, l’incarnation de la République qui ne transige pas avec les extrêmes. A l’Assemblée, c’est autre chose ?16 fév. • 3 min
- Robert Badinter a coécrit « Vladimir Poutine, l’accusation », les auteurs y dressent un réquisitoire implacable. A 95 ans, l’ancien garde des Sceaux s’était lancé dans un dernier combat : traduire le dictateur russe devant un tribunal international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.14 fév. • 37 min
- Emmanuel Macron a présidé mercredi midi un hommage national à Robert Badinter, père de l'abolition de la peine de mort en France, et annoncé la panthéonisation de l'ancien ministre de la Justice.14 fév.
- Après une première partie consacrée à l'actualité (hommage national à Robert Badinter et grève des contrôleurs Sncf à venir ce week-end), l'émission Ma France s'est intéressée à la situation des vignobles français.14 fév. • 51 min
- À 9h05, les débatteurs du jour sont Thomas Legrand, Pablo Pillaud-Vivien et Raphaëlle Bacqué, pour évoquer les combats de Robert Badinter et ce que la Ve République lui doit.14 fév. • 15 min
- Avant l'hommage national rendu ce mercredi midi à Robert Badinter à Paris, le témoignage de Maxime Tessier, avocat pénaliste de Rennes, sur ce qu'a légué le père de l'abolition de la peine de mort à la jeune génération d'avocats.14 fév. • 5 min
- En ce jour d’hommage de la nation à Robert Badinter, Karine Vernière, directrice du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) du Calvados était notre invitée pour évoquer les réformes voulues par l’ancien Garde des Sceaux pour favoriser la réinsertion des détenus.14 fév. • 5 min
- Un documentaire est diffusé sur France 3 ce jeudi 15 février, sur le centre de détention de Mauzac, inauguré en 1986 par le garde des Sceaux, Robert Badinter. Une prison "semi ouverte".14 fév. • 5 min
- En ce jour d'hommage national à l'ancien avocat et Garde des sceaux Robert Badinter, disparu le 9 février dernier, France Bleu Isère revient sur le personnage et son œuvre avec Me Jean-Yves Balestas, avocat grenoblois qui a eu l'occasion de le côtoyer.14 fév. • 12 min
- Un hommage national est rendu ce mercredi à Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux et principal acteur de l'abolition de la peine de mort en France. Valéry Turcey, le premier président de la cour d'appel de Limoges, salue "une figure, une stature, une autorité".14 fév. • 3 min
- Durant l'hommage national à Robert Badinter à Paris, un autre hommage plus discret se déroulera à Cognin près de Chambéry, devant la maison où l'ancien garde des Sceaux avait trouvé refuge en 1943-1944. Il était revenu plusieurs fois depuis à Cognin. Le maire Franck Morat se souvient.14 fév. • 6 min
- Info France Inter - L'Élysée vient de présenter à la famille de Robert Badinter les différentes modalités d'une entrée au Panthéon de l'ancien ministre de la Justice décédé le 9 février à 95 ans.
- Que ce serait-il passé si Robert Badinter n’avait pas existé, si François Mitterrand n’avait pas été élu ? La peine de mort existerait-elle encore en France ?12 fév. • 2 min
En savoir plus
Robert Badinter nait le 30 mars 1928 à Paris dans une famille bourgeoise, qui fuit la zone occupée pour se protéger à Lyon. Il échappe à la déportation, mais son père, Simon Badinter, est déporté à Drancy et meurt en déportation dans le camp de Sobibor en 1943.
Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Badinter commence des études de lettres et de droit puis s'inscrit au barreau de Paris en 1951 pour devenir avocat. Il monte un cabinet dans lequel il se spécialise sur le droit d'auteur et défend des personnalités comme Coco Chanel, Charlie Chaplin, Brigitte Bardot ou Vittorio De Sica.
Robert Badinter obtient son agrégation de droit privé en 1965 et devient maître de conférences à l'université. Il enseigne à Dijon, Besançon, Amiens puis à l'université Paris I jusqu'en 1994.
Après un divorce avec la comédienne Anne Vernon, il se remarie avec Élisabeth Bleustein-Blanchet, par son mariage Élisabeth Badinter.
Badinter et la peine de mort
Robert Badinter plaide contre la peine de mort, comme ce fut le cas dans sa défense en 1977 de Patrick Henry, l'assassin d'un petit garçon, qu'il fera condamner à la réclusion criminelle à perpétuité.
C'est en tant que Garde des Sceaux, fonction que Robert Badinter exerce entre juin 1981 et février 1986, qu'il fera voter au Parlement la loi sur l'abolition de la peine de mort, finalement promulguée le 10 octobre 1981. En tant que ministre de la Justice, il soutient également le projet de loi dépénalisant les relations homosexuelles avec un mineur de plus de 15 ans, quand la majorité était à 21 ans. Cette loi, appelée la loi Forni, rapportée par la députée Gisèle Halimi, est promulguée le 4 août 1982.
Président du Conseil constitutionnel
Nommé par François Mitterrand, Robert Badinter est président du Conseil constitutionnel de 1986 jusqu'en 1995, date à laquelle il est élu sénateur PS des Hauts-de-Seine et ce jusqu'en 2011. En 2015, il participe à la réforme du Code du travail et publie avec le juriste Antoine Lyon-Caen Le Travail et la Loi.
Robert Badinter meurt dans la nuit du 8 au 9 février 2024. Parmi ses livres, Idiss, paru en 2018, raconte l'histoire de sa grand-mère immigrée de Bessarabie.