-
- Épisode 1 : Camus et le mythe de SisyphePhilosophie. Le philosophe André Comte Sponville raconte une des œuvres sur l'absurdité : "Le mythe de Sisyphe", où Camus donne à des lecteurs à peine sortis de l'enfance les moyens de survivre à la certitude de mourir.14 août 2006 • 1h 29
- Épisode 2 : "L'Étranger" de Camus, texte sublime et redoutablePhilosophie. Que retenir de "L'Étranger" ? Que juger un homme, c'est toujours le comprendre de travers. Premier volet d'une analyse du roman le plus connu d'Albert Camus, ponctuée de lectures d'extraits.15 août 2006 • 24 min
- Épisode 3 : "L'Étranger" : un homme condamné de n'avoir pas joué le jeuPhilosophie. "L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, mais il donne aussi à entendre la voix profondément singulière, bizarre, étrange, d'un personnage qui mêle un amour infini à une indifférence totale. Deuxième volet de l'analyse du roman.15 août 2006 • 1h 29
- Épisode 4 : Camus, l'homme révoltéPhilosophie. Peut-on, loin du sacré et de ses absolus, trouver une règle de conduite ? C'est la question que pose Camus dans "L'Homme révolté", en tentant d'y répondre avec exigence (contraire de la radicalité) et mesure (contraire du compromis).16 août 2006 • 1h 29
- Épisode 5 : "La Peste" de Camus : combat, résistance et calme des condamnésPhilosophie. Que veut dire "La Peste", roman pour lequel on a accusé Camus de devenir un romancier à idées ? Trop didactique ? Au contraire, en racontant des histoires qui réfléchissent, Camus ne désincarne pas ses personnages, il incarne la pensée.17 août 2006 • 1h 29
- Épisode 6 : "La Chute" de Camus : il continue de tomber et nous avec luiPhilosophie. "Ça n'est pas une confession, c'est l'esprit confus du temps" dit Camus à Maria Casarès à propos de "La Chute". Est-ce le livre le moins bien compris de Camus ? Explications de ce "livre d'expériences".18 août 2006 • 1h 30
- Épisode 7 : Camus, Nobel malgré luiArchives. Automne 1957, Albert Camus est alors déprimé, au sortir d'un été stérile. Dans une lettre à René Char, il confesse son "envie de disparaître". Tel un cadeau empoisonné, le Comité Nobel croit bien faire en lui décernant alors son prix.14 août 2006 • 53 min
- Archives. Lorsque son ami Charles Poncet lui demande quelle activité il aurait choisie, du football ou du théâtre, Camus répondit "le foot, sans hésiter". Mais un jour, dans un stade à Alger, Camus, qui était gardien, s'évanouit entre les poteaux.16 août 2006 • 54 min
- Épisode 9 : Camus engagé : l'histoire, la politiqueArchives. Le journal "Combat" est peu de chose dans la Seconde Guerre mondiale mais, sans changer le cours de la guerre, il change le visage de la presse française. Il est, pour Camus, l'instrument d'un engagement dans l'histoire et la politique.17 août 2006 • 53 min
- Épisode 10 : Camus, ses amis, ses maîtres et la littératureArchives. Camus découvre, avec son professeur de philosophie Jean Grenier, Lao-Tseu, Kierkegaard, Spinoza, Descartes et Platon. Avec ses amis, il découvre la fête et les femmes. Seul, il ressent l'impérieuse envie d'écrire.18 août 2006 • 54 min
- Épisode 11 : Jean-Claude Brisville, l'ami de CamusTémoignages. Jean-Claude Brisville, romancier, dramaturge et scénariste, est un jeune homme quand il entre, intimidé, dans le bureau de Camus chez Gallimard. Il évoque dans cet entretien son vieil ami avec les mots justes et simples qui s'imposent.14 août 2006 • 59 min
- Épisode 12 : Camus, le metteur en scèneTémoignages. Camus a rarement été aussi heureux que lorsqu'il a conçu la mise en scène des "Possédés" de Dostoïevski, au théâtre Antoine, à Paris. Héléna Bossis, qui a joué pour Camus, raconte ici le bonheur de Camus entouré de ses acteurs.16 août 2006 • 57 min
- Épisode 13 : Jean Daniel : "Camus, l'homme déchiré"Témoignages. Jean Daniel témoigne de ses relations avec Albert Camus, notamment de sa position à l'égard de l'Algérie. "Le broullis et la fureur", dit Camus : où il est question du rapport de Camus avec l'Algérie, les Algériens et la guerre.17 août 2006 • 56 min
- Épisode 14 : Michel Bouquet : Camus, l'ami du débutTémoignages. Le comédien Michel Bouquet évoque ici le metteur en scène Albert Camus. Il joue pour lui : Scipion dans "Caligula", puis Stepan dans "Les Justes" et, dix ans plus tard, Verkhovensky dans la mise en scène que Camus fait des "Possédés".18 août 2006 • 59 min
À propos de la série
Plongée dans l'œuvre et la pensée d'un des philosophe-romancier majeur. Prix Nobel de littérature en 1957, retrouvez ses livres, de "L'Étranger" à "L'Homme Révolté", en passant par "La Peste" et "La Chute". Sans oublier, évidemment, sa philosophie.
Le jeune Albert Camus, qualifié ici par Raphaël Enthoven de "nietzschéen modeste et ambitieux", est le point de départ de cette Grande Traversée. Il est l'homme qui montre, dans "Le Mythe de Sisyphe", comment ne pas se suicider bien que la vie n'ait aucun sens. Camus disait simplement (et efficacement !) : "Le monde est beau, et hors de lui point de salut."
Pendant quelques heures, le temps d'une grande traversée, embrassez l'homme Camus et l'ensemble de son œuvre : une pensée, politique et esthétique, face à l'absurde, qu'analyse le philosophe André Comte-Sponville, mais aussi une œuvre qui ajoute à la beauté du monde, et un rôle dans l'histoire et dans le 20e siècle, dont parle avec brillance son ami le journaliste Jean Daniel.
Évidemment, cette Grande Traversée se fait avec les textes de Camus, lus par le comédien Denis Lavant et Albert Camus lui-même. Nombre d'archives, tantôt de longs entretiens, tantôt des extraits aiguisés d'interviews, raconte un Albert Camus rigolard, sérieux, détaché ou profondément engagé : humain.
Provenant de l'émission
Depuis 2006, France Culture propose chaque année des Grandes Traversées, épopées radiophoniques qui rassemblent documentaires, archives et débats. Chacune est consacrée à une figure qui a marqué et marque encore l'histoire.