Beethoven, le génie indompté

Beethoven marque indélébilement nos esprits. D’une puissance inouïe, sa musique cache toutefois un homme d’une sensibilité poignante. À son art, il donna tout. Ses œuvres portèrent son cri d’homme révolté. Un cri qu’il ne put bientôt plus entendre. En 5 épisodes, décelons l’homme derrière le mythe.

1792 : Beethoven quitte Bonn pour Vienne. Après une enfance difficile, ce centre musical foisonnant s’offre comme un nouveau départ ! Mais très vite, les 1ers signes de sa surdité surviennent. Comment être compositeur tout en étant sourd ? Surmonter l’insurmontable, seul un génie pouvait y parvenir.

Un regard inquiet, les cheveux ébouriffés… ainsi, se figure-t-on Beethoven. À cette allure de titan, s’oppose un homme marqué par des échecs amoureux, et déchiré par sa recherche d’une famille pour y trouver refuge. Ces quêtes avortées, sont-elles les signes d’un besoin irrépressible de liberté ?

1789 : Beethoven a 19 ans. Depuis les terres françaises, le parfum des idéaux révolutionnaires se distille dans toute l’Europe. Le compositeur n’y reste pas de marbre ! De sa Symphonie Héroïque à son Hymne à la joie, il nous délivre une musique à la portée politique, chargée d’un message humaniste.

Combattant inépuisable, Beethoven lutte jusqu’à la fin de sa vie contre la maladie. Son dernier souffle n’éteint pas la flamme “Beethoven” brillant alors dans le cœur des Européens. Sa musique demeure, sa figure survivra malgré son instrumentalisation politique. À jamais, Beethoven nous empoignera !