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- Quelle est la place des compositrices à la radio ? qui sont-elles, d'où viennent-elles ? Anne-Charlotte Rémond vous propose une grande enquête en 5 chapitres, une véritable investigation dans les archives radiophoniques sur la place des compositrices à la radio !7 mars • 25 min
- Nous situons désormais nos compositrices dans leur contexte historique. Mais puisqu'il est question de leur place à la radio, nous poursuivons notre enquête à côté du poste, ici Radio Tour Eiffel, nous sommes en 1921 juste après la première guerre mondiale…7 mars • 25 min
- Durant l'entre-deux-guerres, le nouveau media radio est favorable aux compositrices, elles sont souvent diffusées et mises en avant, bien plus qu'aujourd'hui ! Mais comment ça se fait-il ? Y a-t-il une explication ? Poursuivons notre enquête en interrogant le public de la radio...7 mars • 24 min
- Les années qui suivent la Libération seront des années de recherches radiophoniques intenses. La RDF devient RTF (T pour télévision), et un "comité de la musique" décide de la diffusion ou non des œuvres. Nos compositrices ont-elles réussi à se faire une place dans cette radio de l'après-guerre ?7 mars • 25 min
- Dans ce dernier chapitre, nous essayerons de voir en quoi les styles ou les esthétiques ont pu jouer sur la place des compositrices à la radio, au fil des périodes historiques. Pour conclure cette enquête, que peut-on dire de la place des compositrices dans la radio d'aujourd'hui ?7 mars • 25 min
À propos de la série
Il y a eu un âge d'or des compositrices dans les années 1920 et 30 sur les diverses stations de TSF ! Les premiers "radio-concerts" ont lieu à l'automne 1922 et sont ensuite dans les programmes. Dès 1923, il y a des concerts entiers consacrés aux compositrices et leurs pièces sont jouées à la radio.
Nous pouvons citer Augusta Holmès, Lili Boulanger, Henriette Renié, Jeanne Leleu, Marthe Grumbach ou Marguerite Canal. Championne toutes catégories, Cécile Chaminade, dont on entend les oeuvres dans les programmes jusqu'à 140 fois en 1930, c'est-à-dire 2 fois et demi par semaine en moyenne, (infiniment plus que les compositrices d'aujourd'hui !).
Après la guerre, les contemporaines (qui ont souvent obtenu le prix de Rome ou leur prix de composition du Conservatoire dans les années 20 et 30) sont dans les programmes des orchestres de la Radiodiffusion française très régulièrement puis celles qui ont eu leur prix dans les années 40, etc…
C'est après que ça se gâte, dans les années 70, où on ne les joue plus dans les concerts des orchestres, mais seulement parfois dans les émissions de "musique contemporaine" et où elles ne passent pas dans les émissions non plus parce qu'elles n'ont pas été enregistrées en disque ; elles sont invisibilisées… Puis on commence à voir réapparaître les "historiques" dans les émissions, au coup par coup, deux ou trois fois dans les années 80, pareil dans les années 90.
Un peu plus dans les années 2000 (notamment avec les Alla Breve), nettement plus depuis 2014 (une semaine "femmes" sur FMu en 2014) et beaucoup plus ces dernières années. On atteint à présent la parité dans "Création mondiale" d'Anne Montaron.
Provenant de l'émission
Anne-Charlotte Rémond explore chaque jour une oeuvre différente (sa genèse, sa création) dans son contexte géographique et historique.