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- En 2019, le critique de cinéma Jean-Paul Fargier est invité à introduire une Nuit d'archives consacrée au cinéaste André S. Labarthe, qui était aussi producteur, scénariste et critique de cinéma. Entretien 1/3 par Albane Penaranda.18 mai 2019 • 36 min
- En 1994, "Le Bon plaisir" consacré à André S. Labarthe propose des dialogues entre le cinéaste et Sophie Calle, Claude Régy, Chantal Akerman, Patricia Mazuy, Jacques Henric, Gérard Titus-Carmel parmi d'autres. L'émission diffuse également des témoignages de Janine Bazin et Patricia Finaly.18 mai 2019 • 2h 59
- Pour ce deuxième entretien consacré à André S. Labarthe, Estelle Fredet rejoint Jean-Paul Fargier. Elle a consacré un film au réalisateur et critique, "Il était une fois André S. Labarthe", avant de réaliser avec lui un portrait de Bernadette Lafont. Entretien 2/3 par Albane Penaranda.19 mai 2019 • 34 min
- Janine Bazin est la productrice de la mythique émission de cinéma "Cinéastes de notre temps". En 1997, elle se confie au micro des "Nuits Magnétiques" dans un portrait illustré d'archives de Michel Simon, Jean Renoir, Franju, Pasolini, Josef Von Sternberg, des personnalités qu'elle a bien connues.19 mai 2019 • 1h 19
- Comment tenir un pari que l'on sait intenable ? Comment faire un film consacré à Georges Bataille et à son œuvre ? En 1997, dans les "Nuits magnétiques" André S. Labarthe invite l'auditeur à une plongée dans les réflexions et les doutes d'un cinéaste confronté à un sujet réputé impossible.19 mai 2019 • 1h 00
- Quel est le lien entre la danse moderne et le cinéma ? En 1992, une série des "Chemins de la connaissance" creuse cette question. Dans le quatrième volet, le cinéaste André S. Labarthe évoque son expérience avec Carolyn Carlson, William Forsythe, Patrick Dupond ou Sylvie Guillem.19 mai 2019 • 19 min
- Dernier entretien de cette Nuit consacrée à André S. Labarthe. Critique aux "Cahiers du cinéma", réalisateur de nombreux films, producteur de "Cinéastes de notre temps", l’homme au chapeau s’appliqua sa vie durant à faire connaître et aimer les œuvres des autres. Entretien 3/3 par Albane Penaranda.19 mai 2019 • 6 min
À propos du podcast
Par sa voix, ses textes et surtout ses films, le critique de cinéma et documentariste André S. Labarthe était une présence familière à des générations de cinéphiles depuis les années 1960. Une sélection d'archives par Albane Penaranda avec des éclairages de Jean-Paul Fargier et Estelle Fredet.
"André S. Labarthe, un œil ébloui", un programme d'archives proposé par Albane Penaranda.
Après André Bazin c'est l'un de ses rejetons, André S. Labarthe, que nous avons voulu saluer. Disparu en 2018, par son nom, sa voix, sa dégaine, ses textes et surtout ses films, il était une présence familière à toutes les générations de cinéphiles depuis les années 60. C'est cette présence au cinéma et à la création en générale, parfaitement singulière, que nous proposons de retrouver dans cette Nuit.
Entré à la rédaction des Cahiers du cinéma en 1956 quand, autour de Bazin, les Jeunes Turcs secouaient déjà le cocotier, Labarthe était tombé dans le cinéma sans jamais en avoir été dévoré d'une passion comparable à celle qui animait Truffaut, Godard ou Rivette. Il aura été une sorte de Cinquième Beatles de la Nouvelle Vague, un compagnon de route un peu en retrait, dont le travail consista, pour l'essentiel, à faire aimer les œuvres des autres et à interroger inlassablement le cinéma. Mais l'œuvre télévisuelle qu'il a lui-même bâtie - avec " Cinéastes de notre temps", puis " Cinéma, de notre temps" - aux côtés de Janine Bazin, aura fait de lui l'un des héros de ce qui fut peut-être le dernier temps mythologique du cinéma et, finalement, de lui un cinéaste à part entière de son temps.
Au cours de cette Nuit, dans laquelle Janine Bazin aura une place, nous retrouverons André S. Labarthe tel qu'en lui-même, libre de paroles et de pensée, volubile et chaleureux. À travers les bandes-son de ses films, par sa voix et celle de Jean-Claude Dauphin, nous entendrons également l'écrivain qu'il était. Autour des archives de ce programme que nous lui consacrons, nous accompagneront le réalisateur et critique Jean-Paul Fargier, et Estelle Fredet, co-réalisatrice avec Labarthe de Diourka, à prendre ou à laisser et aussi de Bernadette Lafont, exactement, et réalisatrice d' Il était une fois André S. Labarthe, un film qui, à la demande de Labarthe, fait partie de la collection "Cinéma, de notre temps"
Qu'aux auditeurs pour lesquels il a compté cette Nuit soit le plaisir de retrouver André S. Labarthe. Qu'à ceux qui ne le connaissent pas, ou trop peu, elle soit un bonheur de le découvrir. Qu'en tous elle réveille le désir d'aller voir encore aux fenêtres ouvertes - sur le cinéma, mais aussi sur la littérature, la danse et les arts plastiques - par la multitude de ses films.