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- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.22 avril • 25 min
- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.23 avril • 25 min
- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.24 avril • 25 min
- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.25 avril • 25 min
- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.26 avril • 25 min
À propos de la série
Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.
Le pianiste Alexandre Kantorow, fils du violoniste et chef d'orchestre Jean-Jacques Kantorow, revient sur son parcours professionnel et personnel. Il aborde son amour de la musique de chambre, ses premiers souvenirs de concert et de répétition. Si le piano occupera par la suite tout son temps, le jeune Alexandre pratique le tennis, la magie et reste très investi dans les études scolaires. Au début de son adolescence, il fait la rencontre du pianiste Pierre-Alain Volondat, son premier professeur marquant, personnalité exubérante qui lui apporte de réels conseils techniques. Mais c'est la rencontre avec Igor Lazko à la Schola Cantorum qui sera déterminant dans son évolution professionnelle.
Au Conservatoire de Paris (CNSMDP), il étudie avec Frank Braley qui l'invite à considérer le piano de manière orchestrale en apportant un soin particulier au son et à l'indépendance des voix. À ce moment-là, il fait ses premières apparitions publiques et réalise ses premiers enregistrements. Son nom, associé à celui de son père, est tout à la fois une chance et une responsabilité. Père et fils partagent la scène et Alexandre admire cette figure paternelle.
Vers la fin de ses études, il est fasciné par l'ascension fulgurante de Lucas Debargue au concours Tchaïkovsky de 2015. Il prend alors contact avec la professeure qui l'a préparé au concours, Rena Shereshevskaya, une personnalité charismatique, marquante et exigeante, un véritable "gourou mystique". Avec cette dernière, Alexandre Kantorow se prépare intensément au Concours Tchaïkovski. Un an avant, il rencontre Lucas Debargue avec qui il développe une relation quasi fraternelle.
Alexandre Kantorow se souvient du Concours en 2019, qu'il ressent comme un rite de passage. C'est une occasion pour lui de se réaliser par soi-même sans l'avantage de son nom. L'ambiance avec les autres candidats est fondée sur l'entraide et la camaraderie malgré le contexte compétitif. S'en suivent de nombreux engagements, la vie en tournée et le travail quasi sportif qu’il y a à apprendre très rapidement de nouveaux morceaux. Il voit ce genre d'épreuve comme un moyen pour se découvrir soi-même et faire confiance à ses capacités.
Alexandre Kantorow se confie également sur son rapport au concert et la différence avec les moments de répétition. Esprit curieux, infatigable et sans cesse en éveil, il se nourrit à la fois d'autres musiques - comme la musique symphonique qu'il déchiffre au piano et l'opéra - mais aussi du cinéma et de l'art pictural, qu'il voit comme autant de moyens de développer son imaginaire des timbres, des couleurs et de la narration. Enfin, il souhaite honorer les compositeurs de son temps. Commanditaires d'œuvres de Guillaume Connesson ou de José Serebrier, il voit dans ce travail un moyen de garder une réalité vis à vis du travail compositionnel.
Provenant de l'émission
Chaque semaine, un musicien se confie dans un entretien au long cours…En cinq chapitres, un parcours d’artiste et un portrait intime, où l’on prend le temps de revenir aux sources d’une vocation, à dérouler le fil d’une vie dédiée à la musique, et à ses jardins secrets.