Réforme judiciaire pour réduire les peines de corruption, menace de l'indépendance de l'audiovisuel public : la politique du premier ministre Robert Fico se durcit. Alors que le contre-pouvoir présidentiel pourrait basculer à l'issue des élections en cours, l'État de droit est-il menacé ?
- Maria Kolikova Ancienne ministre de la Justice (2020-2022) de la République slovaque
- Marián Giba Conseiller de la Présidente de la République slovaque
Nous nous trouvons en cette fin de semaine entre les deux tours de la présidentielle en Slovaquie qui, comme tous les autres pays de l’Union européenne, votera également en juin pour le Parlement européen.
Une longue séquence électorale débutée en septembre dernier avec des législatives qui ont porté à nouveau au poste de premier ministre celui qui l’avait déjà été trois fois depuis 2006, Robert Fico. Un leader d’une gauche conservatrice, hostile à l’OTAN, aux États-Unis et proche des positions de Viktor Orbán sur la Russie de Vladimir Poutine.
Son candidat à la présidentielle, Peter Pellegrini, est arrivé second au premier tour tandis que le candidat pro-européen Ivan Korcok, s’est hissé en tête tout en risquant de manquer de voix pour le samedi 6 avril prochain, jour du second tour. Ce sont bien deux visions de l’État de droit et de la liberté des médias qui s’affrontent à travers cette élection.
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation
- Anouk SevenoStagiaire
- Production déléguée