Ultimatum lancé au gouvernement, élections européennes, guerre en Ukraine... Le "8h30 franceinfo" de Marine Le Pen

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l'invitée du "8h30 franceinfo" jeudi 30 mai 2024. Ultimatum lancé au gouvernement, élections européennes, guerre en Ukraine... Elle répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.

Le groupe Rassemblement national avait demandé fin avril qu'un projet de loi de finances rectificative soit "soumis au Parlement d'ici trente jours", faute de quoi il déposera une motion de censure pour tenter de faire tomber le gouvernement. "La motion de censure sera déposée vendredi et débattue lundi", déclare Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale jeudi 30 mai, et "nous voterons aussi celle de La France insoumise".

Pour Marine Le Pen, il "essaye de mobiliser le peu d'électeurs qu'il lui reste", en considérant que le RN n'est pas un parti comme les autres. Le chef de l'État a appelé lundi depuis Dresde, en Allemagne, les Européens à "se réveiller" face à la montée de l'extrême droite et aux menaces extérieures, à moins de deux semaines des élections européennes. "Je ne m'habitue pas à l'idée que le Rassemblement national serait un parti comme les autres", avait-il déjà déclaré. "En semaine A, on est un parti républicain, en semaine B, on n'est pas un parti républicain", réagit Marine Le Pen. "Cela change, il suffit d’attendre deux-trois jours", mais au contraire, selon la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, "les peuples européens sont en train de se réveiller".

Le président de la République a évoqué mardi la possibilité de frappes ukrainiennes sur des bases militaires russes, avec du matériel militaire occidental. "Emmanuel Macron veut que la France entre en guerre" avec la Russie, dénonce Marine Le Pen. "Ce sont des mécaniques d'entrée en guerre mondiale", poursuit-elle. Elle se dit "opposée à tout ce qui peut créer le risque d'un conflit mondial". Elle ajoute qu' "il faut absolument retrouver le chemin du dialogue avec la Russie" car "il n'y aura pas de victoire militaire."

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