Franklin D. Roosevelt a très tôt senti monter la guerre en Europe. La puissance de l’État lui permet d’orienter la production industrielle vers l’équipement militaire. Mais le pays est résolument opposé à l’engagement des États-Unis dans le conflit.
De la planification économique à la planification de la guerre, il n’y a qu’un pas. Dès 1938, Roosevelt oriente l’industrie vers la production d’armes et d’avions. En 1939, il déclare, lors d'une conférence de presse, que le "Docteur New Deal" va être remplacé par le "Docteur Gagne-la-guerre".
Mais il doit combattre l’isolationnisme, sentiment dominant dans le pays. Il parle à la radio. S’appuie sur la puissance de l’industrie hollywoodienne, où de nombreux Juifs ayant fui les pogroms, comme les frères Warner, se mettent à produire des films contre le nazisme. Au Congrès, attaché à la neutralité américaine, il arrache des prêts et des aides en faveur de la Grande-Bretagne, dernier rempart à l’Ouest contre le Reich. Il écoute les nouvelles venus d’Europe, mais reste prudent quant aux flots de réfugiés juifs dans un pays profondément antisémite. Il écoute Einstein qui l’alerte que la recherche nucléaire avance en Allemagne.
"J’attends qu’on ait plus le choix" confie-t-il à son ami Henry Morgenthau. L’attaque de Pearl Harbor par le Japon, le 7 décembre 1941, lui offre enfin la possibilité d’entrainer les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.
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